la prise en charge des appels de secours : une réalité inquiétante - l'importance de la formation des citoyens
Depuis plusieurs années, les services publics de secours en France, notamment le Samu (15), les pompiers (18), et les urgences hospitalières, sont au cœur de nombreuses polémiques. La combinaison de sous-effectifs, de surcharge de travail et d’une gestion souvent inefficace des ressources a conduit à une dégradation progressive de ces services essentiels. Cette situation met en péril la capacité à répondre efficacement aux besoins urgents de la population. Pour palier aux interventions il devient primordial de se former aux premiers secours et gestes qui sauvent.
Stève Chauchard - Eauctopus
12/4/20243 min read
La dégradation des services publics de secours en France : une réalité inquiétante
Depuis plusieurs années, les services publics de secours en France, notamment le Samu (15) et les urgences hospitalières, propose un service de plus en plus dégradés.
Outre les pannes qu'on pu rencontrer les serveurs téléphonique comme en 2021 ou les numéros d'urgences étaient tout simplement injoignables, parfois on ne peut plus directement appeler un numéro spécifique (15/17/18) mais une redirection vers le 112 est automatique.
Mais par delà les problèmes techniques, il y a une réalité bien plus dramatique : la prise en charge parfois chaotique des appels au 15 notamment dû à une sur-sollicitation des services (plus de 15 millions d'appels / an).
Il faut donc d'une part reconnaître le travail des opérateurs (ARM - assistants de régulation médicale) mais également souligner les dysfonctionnements sans faire l'autruche pour trouver des solutions pérennes dans un contexte de finances limitées.
Outre les titres d'actualités sur le sujet, je constate cela à travers les formations SST (sauveteur secouriste du travail) et le retour des participants lorsqu'ils ont le 15 au téléphone.
Une crise visible : des cas concrets alarmants :
Des prises en charges tardives dans l'envoi des secours - exemple de redirection vers SOS médecin en lieu et place de solliciter une ambulance.
des douleurs non prises au sérieux par les services régulateurs (voir l'affaire du SAMU 67).
Des conseils parfois douteux sur la nécessité médicale (un sucre...)
Des moyens très limités dans certaines zones : pour des délais de prise en charge trop long.
Le manque de formation pour la reconnaissance des AVC (voir les signes en fin d'article)
Il ne s'agit pas ici de critiquer le personnel car une combinaison de réalité explique ce constat tel que les sous-effectifs, la surcharge de travail mais aussi une augmentation considérable d'appels pour des urgences "non vitales". En revanche il est important de pouvoir proposer des pistes d'améliorations pour briser la boucle qui conduit à une dégradation progressive de ces services essentiels. D'autres part, il est essentiel de garder des ressources en cas d'un accident important. Le juste milieu est très complexe.
La formation des citoyens dès le plus jeune âge aux gestes de secours :
Pourquoi ?
Différencier les situations de péril imminent et de situation moins graves.
Apporter les premiers gestes le temps d'arriver des secours
Délivrer un message clair et pertinent aux services
limiter le nombre d'appel et la sur-sollicitassions du personnel des centres d'appels.
...
Voici un constat de terrain : beaucoup de personnes perdent confiance dans la capacité des services à les protéger en cas d’urgence. Cette perte de confiance peut conduire à des comportements déviants, comme l’hésité à appeler les secours par peur de ne pas être pris en charge ou le contraire : appeler pour le moindre problème car c'est un "droit".
Des complications graves suite à une mauvaise orientation ou sans prise en charge. C'est le cas souvent pour les AVC dont la prise en charge a été tardive et les séquelles importantes.
L'épuisement du personnel et opérateurs qui sont soumis à une pression immense, ce qui accroît les risques d’erreurs humaines et de burn-out.
D'autres pistes d'améliorations :
Développer une prise en charge locale et volontaire - en cours de projet, merci de m'écrire en MP sur ce point- au même titre que la surveillance de voisinage.
Renforcer la prévention : Une meilleure éducation de la population sur les gestes qui sauvent et sur le bon usage des services d’urgence permettrait de réduire la surcharge des systèmes.
Les entreprises, quant à elles, peuvent participer en équipant leurs locaux de matériels de première urgence (défibrillateurs, trousses de secours) et en sensibilisant leurs employés aux risques.
FOCUS AVC :
Les signes à ne pas ignorer
Faiblesse ou paralysie : Une faiblesse soudaine ou une paralysie d'un côté du corps (visage, bras ou jambe) est l'un des signes les plus fréquents.
Difficulté à parler : Une personne victime d'un AVC peut avoir du mal à s'exprimer, à comprendre ce qu'on lui dit ou à prononcer des mots clairement.
Troubles de la vision : Une vision floue ou une perte soudaine de la vue, généralement sur un seul œil ou dans une partie du champ visuel.
Mal de tête intense : Un mal de tête soudain et sévère, souvent accompagné de nausées ou de vomissements, peut être un symptôme d'AVC.
Perte d'équilibre : Une difficulté à marcher, des étourdissements ou une perte soudaine de coordination peuvent également indiquer un AVC.
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